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Infos sur l'ours > L'ourse Villarina se porte bien

L’ourse Villarina se porte bien

Villarina, c’est cette jeune ourse des Asturies(Espagne) qui, après avoir fait l’objet d’un accident à  l’âge de 6 mois,  avait été soignée, relâchée à l’automne 2008 dans son milieu de vie. Elle s’est très bien réadaptée à la vie sauvage et a été suivie par radio télémétrie pendant plusieurs mois, puis par des indices de présence et par des appareils photo et vidéo.
Les documents exceptionnels ci-joints de FAPAS et de Fundacion oso pardo, qui datent de novembre 2009, montrent Villarina, en pleine forme, avant l’hivernation, pesant sans doute près de 50 kg, selon le FAPAS alors qu’elle approche des 2 ans. Ces dernières semaines, comme beaucoup d’ours cantabriques, elle s’alimente de glands.
C’est à cette occasion qu’elle a été filmée, en haut d’un chêne mangeant des glands, avant qu’ils tombent. Ainsi, les glands sont consommés avant quils ne tombent au sol et que  les sangliers ne les mangent.
Cette pratique est très fréquente chez les ours bruns, même adultes, et nous avons pu l’observer dans les Monts cantabriques et dans les Pyrénées françaises et espagnoles, depuis de nombreuses années.

 Photo FAPAS - Vidéo Fundacion oso pardo

Infos sur l'ours > Septembre octobre, Pyrénées occidentales

Infos ours : Pyrénées occidentales

Septembre octobre

Certes, les ours vivant dans les Pyrénées occidentales ne sont plus que 3 mâles, Néré, Aspe ouest, Cannelito, si l’on considère que Camille est sans doute mort de vieillesse. Mais leurs traces, leurs indices de présence, leurs déplacements transfrontaliers actuels démontrent bien qu’ils ont un habitat qui leur convient et qu’au gré des saisons ils utilisent bien cet habitat franco-espagnol favorable confirmé par Christopher Servheen en 1996.

Au cours des mois de septembre et octobre, les naturalistes du FIEP Groupe ours Pyrénées, membres du Réseau ours brun, ont relevé des indices  de présence sur les communes de Etsaut, Cette Eygun, Borce, en vallée d’Aspe, Laruns en vallée d’Ossau, Hecho (Aragon), en réalisant 10 circuits.

Les indices observés sont des empreintes, quoique peu nombreuses et souvent incomplètes du fait d’un beau temps ne favorisant pas la présence de terre humide ou de boue sur le sol, des couches d’été, des poils sur les arbres frayoirs (indice le plus abondant), des griffades, des crottes, des indices d’alimentation,…

Les indices d’alimentation relevés sont des pierres retournées, à la recherche de fourmis, des troncs pourris éclatés à la recherche de larves, riches en protéines, des branches cassées pour cueillir les fruits....

L’ours disposait cet automne de beaucoup de fruits charnus : myrtilles, sorbes, alises, framboises, etc. Les faines étaient très localisées et il y n’avait presque pas de glands.

Au niveau des poils et des griffades, c’est l’observation très minutieuse et détaillée des arbres frayoirs qui a permis de détecter cette activité de marquage que laissent les ours pour s’éviter ou pour se rencontrer.

Par exemple, cet automne, nous avons passé 5 heures à examiner une trentaine d’arbres sur un circuit ce qui a permis de repérer 8 arbres avec des poils pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines. Si l’on se contentait d’examiner les arbres « connus », d’un coup d’œil, nul doute qu’on ne repérerait les poils que si l’ours en avait laissé des touffes entières. Il faut un examen minutieux qui prend du temps. Une fois les poils prélevés pour analyse génétique par le Réseau, on doit nettoyer parfaitement l’arbre afin qu’au cours d’un prochain passage, l’observateur du réseau puisse détecter tout nouveau passage de l’ours.

Notons, que cette activité est d’autant plus repérable si plusieurs ours fréquentent un même secteur et se laissent donc des messages olfactifs en se frottant et en urinant sur les troncs.

Déplacements transfrontaliers :

Grâce à une bonne collaboration avec les gardes du réseau espagnol de suivi, nous avons pu détecter cet automne le passage transfrontalier d’un ours entre la vallée d’Aspe et la vallée de Hecho (Aragon). Le 10 octobre, nous suivons la piste d’un ours dans cette vallée, à quelques kilomètres de la frontière, direction Espagne. Le 15 octobre, les gardes aragonais le repèrent à quelques kms de là, le 17 octobre, nous observons des traces à 400m de la frontière, direction Espagne. Les empreintes relevées, d’ours adultes, ne permettent pas d’affirmer autre chose que les mouvements réguliers entre les deux versants des Pyrénées. Ils pouvaient correspondre à Neré ou Aspe ouest.

Infos sur l'ours > Réponse du FAPAS à l'ASPAP

Réponse du FAPAS à l'ASPAP

L'ours est bien un moteur de développement dans les Asturies (voir "La suite du texte")

Infos sur l'ours > Des poubelles qui résistent aux ours

Des poubelles qui résistent aux ours
Dans le Trentin, dans la vallée des Laghi, pour éviter que ne se reproduisent les mésaventures de 2008, les autorités régionales ont adopté un modèle de conteneurs de déchets ménagers, à l’épreuve de la gourmandise des ours. Le but est d’éloigner les ours des poubelles et donc des habitations, afin qu’ils ne s’habituent pas à la recherche alimentaire de reliefs de repas humains.

Pour ce faire, un nouveau modèle de conteneurs, muni d’un dispositif de fermeture que l’ours ne peut ouvrir. Les premiers conteneurs ont résisté et le modèle devrait être distribué dans tous les sites de moyenne montagne où le problème peut se poser.

Infos sur l'ours > Une patrouille ours dans le Val d'Aran

Une patrouille ours dans le val d'Aran

La fundacion biodiversidad (fondatuion biodiversité), organisme public dépendant du ministère de l'environnement espagnol, a annoncé la création d'une patrouille spécifique pour effectuer une surveillance réguliére de l'ours brun dans le val d'Aran. En plus de réaliser un suivi de la faible pupulation d'ours brun en danger d'extinction, la patrouille cherchera a réduire la mortalité des ours et de faciliter l'implication des acteurs de cette zone pricipalement les chasseurs et les éleveurs.
Dans un communiqué, la fondation biodiversité rappelle que la conservation des ours est compatible avec le développement rural et les utilisations du territoire, comme le démontre l'exemple des monts cantabriques. On compte 3 à 4 ours à ce jour dans le val d'aran.
Source: Europa press 31/07/2009