Du mieux en Pyrénées
centrales, impasse dans les Pyrénées
occidentales : l’Etat doit s’engager !
Les 34 ours vivants et les 5 portées de 2016 dans
les Pyrénées centrales montrent ce dont la nature est capable quand on l’aide à
restaurer ce que l’homme a détruit.
Ceci
ne fait que souligner le rendez-vous pour l’heure manqué par la ministre Ségolène Royal, en
refusant de suivre la demande de bon nombre d’élus du territoire, de bergers,
d’habitants et d’associations de protection de la nature : le renforcement
immédiat de 2 ourses en Béarn, afin d’éviter l’extinction de l’espèce là où
elle a toujours vécu et où ne survivent que deux mâles, coupés du noyau central.
La
consultation du public sur le « Volet ours » de la Stratégie
Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité (le futur Plan de conservation de
l’espèce) vient de s‘achever. Pour être crédible, il devra intégrer des
objectifs et des moyens chiffrés, phasés, et basés sur les préconisations de
l'expertise du Muséum de 2013 que le Ministère lui même avait commandé.
L’Etat
doit s’engager : s’il n’y a pas de renforcements prévus rapidement en
Béarn et la possibilité d’apporter de la variabilité génétique dans les
Pyrénées centrales par d’autres lâchers, il ne sera pas possible d’assurer, à
long terme, une population viable d’ours dans le massif pyrénéen.
FIEP
–Groupe Ours Pyrénées
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