Publié le 22/04/2015
Stabilité des attaques d’ours aux troupeaux, malgré l’augmentation des effectifs.
Pour 2014, 127 attaques d’ours aux troupeaux avec 178 animaux et 1 ruche est un bilan stable alors que petit à petit les effectifs d’ours augmentent... La suite de l'article et le bilan complet dans "La suite du texte"
Bien qu’aucun éleveur n’élève des ovins pour se les faire manger par l’ours, il convient, en toute objectivité, de rapprocher ces chiffres de ceux des dégâts de chiens en divagation (bien plus importants) et de ceux de la mortalité en montagne (2-3% du cheptel) par accident ou maladie.
Sur un cheptel estimé à 570 000 ovins sur le massif, la prédation de l’ours n’a pas un impact significatif. La preuve est faite que la cohabitation de cette espèce avec le pastoralisme est possible.
La stabilité s’explique par plusieurs facteurs : la prédation est souvent due à des animaux en phase de dispersion et d’installation sur un territoire (ex dans le passé : Boutxy, Néré au début, Cannelito, Franska). Par contre, au fur et à mesure où l’ours s’installe sur un territoire, des mesures de protection se mettent progressivement en place et la prédation chute.
Enfin, il peut y avoir des épisodes particuliers de prédation, liés à des comportements individuels, comme ceux de Franska ou de Papillon à la fin de sa vie dans les Hautes-Pyrénées qui ne pouvait presque plus se nourrir.