Le Fiep aujourd´hui ! > Groupe National Ours : « Coup de patte du FIEP dans la fourmilière »

Groupe National Ours:
"Coupe de patte du FIEP dans la fourmillière"
Le 18 décembre 2008, s’est tenu le Groupe National Ours (GNO) à Toulouse. La Secrétaire d’État à l’Écologie, a chargé le Préfet coordonnateur de massif d’animer ce groupe.
Voir "La suite du texte"

Ce groupe est structuré en quatre collèges : élus, professionnels, associations et services de l’État.
Les opposants à l’ours ont décidé de boycotter ce groupe alors même qu’ils ont dénoncé, avec virulence, le manque de concertation du plan de restauration de l’ours.
L’objectif de ce groupe est d’étudier les suites à donner aux propositions contenues dans les rapports des inspecteurs généraux, sur l’évaluation du plan de restauration, qui ont été présentés le 26 juin 2008 lors du lancement du GNO.
Trois ateliers de travail on été mis en place :
- Zones de présence préférentielle pour l’ours et gestion forestière.
- Cohabitation entre les activités humaines (activités agricoles, forestières, loisirs) et la présence de l’ours
- Gestion de la présence de l’ours (suivi de la population, gestion de crise et médiation sociale)
La prochaine réunion du GNO aura lieu au mois de mai 2009 pour une transmission la Secrétaire d’État en juin 2009.

Le FIEP pas d’accord !
Le FIEP Groupe Ours Pyrénées a participé à cette réunion en indiquant toutes ses inquiétudes quant à la tournure que prend le plan de restauration. Où en est-on de l’application effective de certaines recommandations six mois après leur présentation ?
Créer une commission où l’on va débattre sans fin de mesures qui sont dans le plan, n’est-ce pas une façon d’enterrer le problème? L’Etat doit appliquer le plan qu’il a lui-même défini et s’en tenir à ses engagements.
Notamment sur la nécessité de poursuivre le renforcement et en particulier sur l’apport de femelles en Béarn où l’on a même pas remplacées les deux dernières femelles tuées.
Après les tirs et les accidents de l’été, il apparaît que la population d’ours est tout à fait insuffisante pour assurer la viabilité de l’espèce.
Impunité ?
Où en est on également des mesures de bon sens demandées et relevées dans les rapports qui permettraient d’assurer une cohabitation entre les activités de chasse et la présence de l’ours ? Seul un début d’application a vu le jour en Béarn, grâce à l’action des associations de protection de la Nature SEPANSO et FIEP.
Le FIEP a indiqué son écœurement face aux manques de poursuites contre ceux qui « tirent d’instinct sur les ours » et vis à vis du chèque en blanc accordé à l’IPHB qui a manqué à sa parole et ne s’est engagé à rien au niveau du renforcement de l’ours.

Mener à terme le Plan de restauration
Le FIEP a demandé un signe fort de la part de l’État en montrant sa volonté de mener à terme le plan de restauration qui, par définition, doit restaurer une population d’ours dans les Pyrénées. Le risque majeur est de voir le GNO se transformer en tribune où chacun viendra faire son « show » destiné aux médias ou à ses mandants. Le FIEP attend que des mesures concrètes, suite aux recommandations, soient mises en œuvre dès 2009. Si c’est pour débattre sans fin au sein d’ateliers thématiques du fait accompagner l’extinction des derniers ours en Béarn alors cela veut dire que l’on accepte la disparition de cette espèce emblématique.
Le FIEP n’est pas d’accord, reste très vigilant et n’est pas dupe !

Cet article fait partie du sujet : Protection et avenir de l'ours

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