Le Fiep aujourd´hui ! > Julien Pierre, l'ours et le FIEP

Publié le 22/04/2016

Julien Pierre, joueur de rugby professionnel à la section paloise, a un profond attachement pour la protection de la nature. L'équipe du FIEP l'a rencontré et nous avons échangé sur son parcours, son engagement et les actions du FIEP en faveur de l'ours et des bergers. L'interview de Julien Pierre dans "La suite du texte".

Biographie :
Julien Pierre est un joueur de rugby à XV international français né le 31 juillet 1981 à Rodez. Il évolue au poste de deuxième ligne au sein de la Section Paloise depuis 2015, après avoir quitté l'ASM Clermont Auvergne où il jouait depuis 2008 après cinq saisons avec le C.S. Bourgoin-Jallieu et quatre avec l'Atlantique stade rochelais.  

Parmi son palmarès, Il compte 27 sélections en équipe de France de 2007 à 2012. Il a été  champion de France en 2010 avec l'ASM Clermont  et compte un Grand chelem la même année avec l’équipe de France.
Il est président d’une association de sauvegarde d’animaux « La Passerelle Conservation » en Auvergne.

Julien Pierre, l’ours et le FIEP :
Ayant eu connaissance de son engagement pour la protection de la nature, nous l’avons rencontré et nous lui avons présenté nos actions en faveur de l’ours, de la cohabitation avec les activités humaines et particulièrement avec les bergers. Durant notre échange, Julien Pierre nous a fait part de son expérience et de son attachement à la cause animale ainsi que son intérêt pour la cause de l’ours. 
Nous avons aussi parlé rugby, avec sa première saison sous le maillot vert et blanc de la Section, le Béarn étant une terre d’ours et de rugby.

- D’où vient votre engagement en faveur de la protection de la biodiversité ?
"J’ai passé mon enfance au contact des animaux dans le zoo tenu par ma famille aux Sables d’Olonne. C’est là que mon engagement est né. Puis ensuite, auprès de mon oncle en 2009, je me suis rendu à Sumatra pour la protection du tigre, avec le Sumatran Tiger Conservation. Je me suis dit c’est en toi, il faut le faire !"

- Présentez nous le fonds de dotation La Passerelle Conservation. Quelle est sa philosophie ?
"La Passerelle Conservation est un fonds de dotation pour la protection de l’environnement, nous l’avons créé en 2014 avec les directeurs du parc animalier d’Auvergne, Rémi Gaillot et Pascal Damois. 
La Passerelle Conservation s’intéresse de manière prioritaire à la préservation des écosystèmes mais aussi et surtout au vivre ensemble avec les animaux. La philosophie est de concilier la protection de la nature et les activités humaines. C’est pour cela que l’on peut dire que nous sommes en accord avec l’état d’esprit du FIEP." 

Que représente pour vous l’ours des Pyrénées ?
"C’est Cannelle ! Pour ma génération c’est quelque chose d’extraordinaire, un animal magnifique. L’ours représente la nature, l’image des grands prédateurs. Comment ne pas arriver à vivre avec eux alors qu’ils étaient là avant nous !"

- Comme vous le savez, l’ours en Béarn est en danger d’extinction, qu’en pensez-vous ? Et que faudrait-il faire selon vous ?
"L’ours en Béarn est en danger d’extinction, la situation est dramatique. Ce qui est d’autant plus malheureux c’est que ce sont des facteurs d’ordre politique qui freinent tout. En Espagne, dans les Monts Cantabriques on arrive à vivre avec les ours. Il y a eu durant trop longtemps une mauvaise communication ; aujourd’hui, il faut faire de la pédagogie, sensibiliser et surtout travailler avec les acteurs locaux comme le fait le FIEP. Comme il n’y a plus que deux ours mâles en Béarn que fait-on aujourd’hui pour y remédier? Il faudrait quelques femelles." 

Pourquoi est-ce important de soutenir une association de Protection de la nature comme le FIEP et comment  peut-on  l’aider ?
"L’ours est aujourd’hui, comme d’autres grands prédateurs, le tigre, le lion pour ne citer qu’eux, un symbole « médiatique » malheureusement, mais qui permet aux associations de protéger des écosystèmes entiers.
Au-delà de protéger l’ours,  d’aider les bergers, de faire de la pédagogie dans les écoles, le FIEP protège les écosystèmes avec d’autres espèces moins emblématiques ou des forêts à gérer durablement.
La nature en a vraiment besoin de nos jours.
Pour aider le FIEP il faut s’intéresser à ce qu’il fait, et par des petits gestes faire attention à ce qu’on fait dans la nature lors de randonnées par exemple, on peut promouvoir les expositions pédagogiques de l’association…
Le plus important au delà de soutenir une association en particulier est de respecter la nature." 

Cet article fait partie du sujet : Actualité

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