En décembre, des périodes de neige, de froid, de redoux se sont succédées le long de la chaîne de montagnes Pyrénéeo-Cantabrique. Les ours ont réagi en s’éclipsant, puis, lors du retour du redoux en continuant actifs, en exploitant le plus tard possible la nourriture disponible.
Photo FAPAS 10 déc.2009
Dans les Pyrénées occidentales, les gardes aragonais de l’environnement ont ainsi photographié « l’ours au cul pelé » (voir article ci-joint), puis nos collègues du FAPAS ont pu photographier et filmer l’ourse Villarina, le 10 décembre, en train de consommer des châtaignes, dans une zone de basse altitude.
En Béarn, après une période de vent du sud, aux températures élevées, les naturalistes du FIEP ont pu repérer, le 26 décembre, des traces de moins de 36 heures d’un gros ours, sans doute Néré, ainsi que de nombreux poils sur un arbre.
L’ours s’était cantonné dans une zone de basse altitude (800-1000m), dépourvue de neige, où il restait de la nourriture à sa disposition : quelques faines, de la luzule, des cynorhodons, etc.
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