Infos sur l'ours > Oursons "orphelins" une coopération européenne nécessaire

Publié le 31/05/2015

 Oursons égarés ou orphelins : une coopération européenne nécessaire !

 

Photo Abruzzo web

Lorsque les populations d’ours augmentent, le phénomène d’oursons « orphelins » ou « égarés » dès leurs premiers mois, devient fréquent.

Songeons aux cas de Villarina, Lara, Molina dans les Monts cantabriques, Auberta dans les Pyrénées centrales.

Cette année, à nouveau, un cas se pose dans les Abruzzes, où une oursonnne de 3 mois, pesant à peine 3 kg a été retrouvée, il y a une semaine, dans un état physique préoccupant. La mère n’était plus dans le secteur, selon les recherches effectuées, avant de capturer l’oursonne.

L’oursonne a été placée dans un enclos, à l’abri de la présence humaine, afin de permettre éventuellement un relâcher dans la nature.

Ce qui inquiète les autorités c’est qu’un cadavre de loup a été retrouvé à proximité et que non loin de là, en 2014, on avait retrouvé 10 renards empoisonnés. Heureusement, les recherches avec des chiens antipoison n’ont pas révélé de présence d’appâts empoisonnés.

Tous ces exemples démontrent bien, qu’au niveau de l’Europe du sud, il serait indispensable que les administrations responsables du suivi et de la gestion des populations d’ours travaillent ensemble afin d’établir des protocoles de gestion de ces oursons orphelins, de la captivité pendant les soins, des instruments de suivi à placer sur ces animaux lors de leur retour à la nature et des protocoles vétérinaires pour préserver avant tout leur vie.

Au lieu que chaque pays ou chaque région autonome développe ses propres outils, pourquoi ne pas élaborer un projet LIFE européen entre l’Espagne, la France, l’Italie, voir la Croatie et la Slovénie, pour traiter des cas d’oursons « orphelins » mais aussi d’adultes blessée ou malades dont la survie nécessite une intervention humaine.

Le cas de l’ourse adulte, trouvée agonisante dans les Asturies, le 14 avril dernier, n’en est que la dernière illustration.

A un moment, où chacun a besoin de faire des économies de fonctionnement, cette mutualisation paraît plus que souhaitable et permettrait, en plus, l’échange d’expériences pour faire progresser plus vite les protocoles de capture, de soins, de retour à la vie sauvage de ces animaux.

C’est la proposition du FIEP Groupe ours Pyrénées.

De plus, peut-être que l’un de ces animaux, une femelle, pourrait être relâchée dans les Pyrénées occidentales espagnoles ou françaises…

Cet article fait partie du sujet : Actualité

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