Protection de l'Ours et de son habitat > Grâce aux plaintes à l'Europe, la France va devoir sauver l'ours en B

Publié le 30/12/2012

Grâce aux plaintes à l’Europe, la France va devoir sauver l’ours en Béarn où il est au bord de l’extinction !

Le gouvernement français ne peut plus éluder la question.

Il doit renforcer en Pyrénées occidentales par le lâcher de deux femelles afin d’éviter l’extinction de l’espèce sur la moitié des Pyrénées !

Suite à nos plaintes associatives, l’Union européenne vient de déclencher une procédure d’infraction contre la France pour « manquement à ses obligations de protection de l’ours brun ».

Le 30 novembre 2012, la direction générale de l’environnement de la Commission européenne écrivait à la France pour la mettre en demeure.

La France a deux mois pour éviter la saisine de la cour européenne de justice.

Cette action pourrait menacer l’ensemble des crédits européens pour les Pyrénées.

Que reproche l’Europe ?

L’Europe reproche à la France le manque de protection de l’espèce et son état de conservation défavorable car le noyau occidental qui représente près de la moitié de l’aire de répartition dans les Pyrénées, est voué à l’extinction inéluctable sans renforcement.

Aboutissement de l’action associative auprès de l’Union Européenne

Cette mise en demeure est le fruit de l’action des associations auprès de l’Europe, concrètement de 8 plaintes depuis 2008.

Parmi elles, le FIEP a notamment déposé des plaintes :

-En 2008, avec la SEPANSO, considérant que la France n’a pas mis en place les mesures nécessaires pour sauvegarder l’ours brun, espèce prioritaire européenne, dans les Pyrénées atlantiques, notamment dans les sites d’intérêt communautaire (Natura 2000).

- En 2009, avec le WWF France pour l’ensemble des Pyrénées, considérant que les mesures prises n’assuraient pas à l’ours « un statut favorable de conservation », que les mesures prises n’ont pas évité la diminution de l’espèce dans la partie occidentale.

- En 2011, le FIEP et six ONG espagnoles de protection de la nature déposaient une plainte similaire auprès de l’Europe, concernant le versant espagnol, en Navarre et en Aragon, suite à la disparition de l’ours Camille.

Un argument clef : la diminution de l’aire de répartition dans les Pyrénées

Dès  2009, la plainte du FIEP et du WWF mettait en avant cet argument décisif contenu dans la Directive habitats et repris aujourd’hui par la Commission, il ne suffit pas que la population augmente pour que le statut de la population soit jugé favorable, il faut que l’aire de répartition ne diminue pas ou ne risque pas de diminuer.

Or le risque d’extinction dans les Pyrénées occidentales (avec 2 mâles) ferait disparaître l’ours sur la moitié de son aire de répartition pyrénéenne.

Nul doute que la ténacité de l’action associative (cf. les autres plaintes du collectif Cap ours) et ses démarches auprès du Parlement européen ont fini par se concrétiser par une procédure d’infraction et une mise en demeure de la France.

Le gouvernement français ne peut plus éluder la question.

Il doit renforcer en Pyrénées occidentales par le lâcher de deux femelles afin d’éviter l’extinction de l’espèce sur la moitié des Pyrénées !

Avec le FIEP, écrivez en ce sens à la Ministre de l’Ecologie pendant vos congés de Noël et du nouvel an, utilisez cette info pour réclamer le renforcement en Béarn en 2013 !

Ecrivez à Mme Delphine BATHO, ministre de l’écologie, 246 Boulevard Saint Germain, 75007 Paris.

Cet article fait partie du sujet : Actions associatives communes pour l'ours

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